CARROSSERIE
	Dimensions/divers Poids Précautions RETOUR

• (1). Les 160 et 160 GT jusqu'au millésime 71 sont plus courtes, car dépourvues de butoir de pare-choc.

160 :

• Poids à vide en ordre de marche : 1065 kg (automatique+15 kg), 1083 kg (75), 1090 kg (76)

• Poids total autorisé en charge : 1490 kg, 1505 kg (75 et 76)

• Charge remorquable : 900 kg

160 GT, 180 :

• Poids à vide en ordre de marche : 1095 kg (automatique+15 kg), 1097 kg (75), 1100 kg (76)

• Poids total autorisé en charge : 1520 kg, 1515 kg (à partir de 75)

• Charge remorquable : 1150 kg

2 litres automatique :

• Poids à vide en ordre de marche : 1119 kg, 1125 kg (à partir de 76)

• Poids total autorisé en charge : 1525 kg

• Charge remorquable : 1200 kg

1610 :

• Poids à vide en ordre de marche : 1100 kg, 1110 kg (à partir de 79)

• Poids total autorisé en charge : 1515 kg, 1525 kg (à partir de 79)

• Charge remorquable : 1200 kg (à partir de 79)

La Chrysler est une auto des années 70. Cela veut dire, une protection de la carrosserie assez "légère" à la corrosion.
Sur le dépliant publicitaire de la gamme 1977, on peut lire : "La carrosserie est plongée dans un bain, où par électrophorèse, elle subit un traitement complet contre la rouille et la corrosion. Ensuite, elle est apprêtée et laquée. Pour une protection optimale."  Je n'irai pas jusqu'à dire qu'il s'agit là de publicité mensongère, mais on ne peut pas dire que la protection soit vraiment "optimale", surtout dans ces années où le toit en vinyl était de série. Car, c'est de ce toit en vinyl, que vient le plus gros point faible de la carrosserie, et qui provoque le plus important défaut d'aspect : ce garnissage vinyl possède deux coutures longitudinales, par lesquelles l'eau s'infiltre jusqu'aux pare-brise et lunette arrière. Très rapidement, et surtout sur les voitures couchant dehors, la corrosion s'installe sous le vinyl, accompagnée d'infiltrations dans l'habitacle. Les cloques apparaissent sur le toit, et un craquement sinistre et démoralisant se fait entendre lorsqu'on appuie dessus.
Si une Chrysler devait être exposée à la pluie régulièrement, je ne pourrais que conseiller à son propriétaire de lui enlever le vinyl (ou de s'orienter vers un modèle sans vinyl), et de le remplacer par une jolie peinture. Mais hélas, les toits sont généralement bien corrodés (troués parfois), et les réfections, quand il n'est pas déjà trop tard, sont très coûteuses. Les premiers modèles (avant la 2 litres) n'ont pas ce problème.
Le reste de la carrosserie n'est pas épargné non-plus, surtout les bas de caisse et passages de roue, comme le montre le schéma suivant, mais cela reste supportable.

Au sujet des gouttières de toit chromées (ou jet d'eau):
Les anciens modèles ou les modèles sans toit en vinyl possèdent de classiques gouttières métalliques inoxydables, sans problème. Par contre, les toits en vinyl sont ornés de gouttières en plastique collés, très fragiles et qui vieillissent très mal, surtout sur les voitures couchant dehors ; sur ces modèles, les galeries de toit sont formellement à proscrire.

Voici les différents problèmes de corrosion que l'on rencontre sur les Chrysler :

En ce qui concerne les parties cachées, il faut essentiellement surveiller les longerons avant, surtout le gauche exposé à l'acide de batterie.
Au total, si le véhicule n'a pas trop séjourné en montagne ou en bord de mer, il n'y a pas beaucoup de points sensibles. Dans le cas contraire, une Chrysler peut s'apparenter à de la dentelle...

Les charnières de portières avant peuvent présenter une usure prononcée ; les portières ont alors du jeu (qui peut apparaître avant 100 000 kms) et se ferment durement, les supports de gâche sur montant de portière s'usent et les portières ne sont plus alignées. Le seul remède pour ne pas en arriver là : bien graisser ces charnières. Une chance, ces charnières ne sont pas soudées, il est très simple de les changer ; il faut quand même déposer la totalité de la planche de bord pour accéder aux charnières hautes des portières avant.